RÉSIDENCE NUOVO GRAND TOUR 2025 — FRANCESCA MIAZZI ET MATHILDA IRENE ALAIMO
Pour la troisième année, la Casa Conti – Ange Leccia continue sa participation au programme de résidences Nuovo Grand Tour imaginé et conçu par l’Institut français d’Italie / Ambassade de France en Italie qui s’adresse aux jeunes européennes de moins de trente ans. Tous les champs de création sont représentés, et les jeunes artistes italiens de moins de 31 ans ont l’opportunité de réaliser une résidence dans plusieurs structures partenaires françaises.
Cette année, nous avons l’immense plaisir d’accueillir les artistes Francesca Miazzi et Mathilda Irene Alaimo. Pendant un mois, les artistes résident sur le site du laboratoire agriculturel Providenza situé à Piève.
BIOGRAPHIES
Francesca Miazzi (Italie, 1997) est une artiste basée entre Amsterdam et Paris. Elle a obtenu un Bachelor en design à la NABA, Nuova Accademia di Belle Arti de Milan, ainsi qu’un Master of Fine Arts au Dirty Art Department du Sandberg Instituut à Amsterdam. À travers la vidéo et la performance, elle explore des notions alternatives du corps, en s’intéressant à des pratiques et croyances qui brouillent la frontière entre le physique et le psychique. En dévoilant la nature historique et intrinsèquement subversive de ces processus, son travail révèle le corps en transformation comme une expression à la fois organique et politique de résistance. En utilisant des outils numériques et des images générées par ordinateur, son travail s’inspire des esthétiques et des dynamiques propres à Internet pour explorer les nouvelles manières dont le corps peut se transformer et circuler entre le monde virtuel et le monde matériel.
Irene Mathilda Alaimo (Rome, 2000) est une artiste visuelle basée entre Rome et Venise. Elle est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts d’Urbino et est actuellement inscrite au programme de master en Arts visuels à l’IUAV.
Sa pratique explore la transformation des systèmes de croyances et des cadres paraconceptuels sous l’influence et la médiation des dispositifs technologiques contemporains, à travers une approche anthropologique qui privilégie la vidéo comme médium et s’appuie souvent sur des matériaux d’archives. Son travail se concentre sur la mise en forme de nouvelles formes de ritualité, d’iconographies et de postures, inextricablement liées aux angoisses et aux besoins du paysage contemporain.
Image : Mathilda Irene Alaimo, Per il patto sfortunato, 2025, 07’41 ». Composition sonore de Flavia Spasari