Maryam Tafakory travaille avec des images, des mots et des sentiments pour créer des collages textuels et filmiques qui réunissent poésie, documentaires, performances, archives et matériaux trouvés. Elle s’intéresse aux représentations de l’effacement, du secret et de la violence des organismes de réglementation invisibles.

Ses projets de recherche s’intéressent à ce qui est souvent négligé et rejeté comme trivial, excessif ou non scientifique. Elle réalise actuellement un ensemble d’essais vidéo en dialogue avec le cinéma iranien post-révolution.   

Basée entre Chiraz et Londres, Maryam Tafory  (née à Shiraz, Iran) a obtenu sa maîtrise à l’Université d’Oxford et son travail a été exposé dans le monde entier, notamment aux États-Unis au MoMA, au NYFF, à True/False et Anthology Film Archives, en Suisse à Locarno, au Canada au TIFF, en France à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, au Pays-Bas à l’IFFR, en Allemagne à Oberhausen et au HKW de Berlin, au FICUNAM (Mexique), à l’ICA de Londres (Angleterre), à True/False, et en Belgique au M HKA, entre autres.  

Elle a reçu le Gold Hugo au 58e Festival international du film de Chicago, le Tiger Short Award au 51e IFFR, le Barbara Hammer Feminist Film Award au 60e Ann Arbor Film Festival et le Best Experimental Short Film au 70e MIFF, entre autres.   

Son travail a été publié dans Criterion’s Daily, Sight&Sound et Filmmaker Magazine. Elle a été sélectionnée pour Videonale.17 et Bloomberg New Contemporaries, et a reçu à deux reprises le prix Aesthetica Emerging Art Prize en 2017 et 2019.   

En 2019, elle a été Flaherty/Colgate Distinguished Global Filmmaker in Residence et a été MacDowell Fellow en 2022.